Travailler, oui. Souffrir, non !Voilà plus de 10 ans qu’au sein des formations du CEPAG, les travailleurs et travailleuses expriment une dégradation de leurs conditions de travail et une précarité grandissante… Jusqu’à rendre, parfois, le travail insoutenable.

Ce constat a amené le CEPAG à poser le travail, son organisation et l’emploi qui en découle comme une question hautement politique. Il est également apparu nécessaire de récolter des récits, des témoignages de travailleurs et de travailleuses pour qu’ils et elles décrivent, analysent et apportent leur propre vision du travail et de son devenir.

Cette parole, souvent bâillonnée, a été retranscrite dans un ouvrage « Travailler aujourd’hui. Ce que révèle la parole des salariés » de Nicolas Latteur (Editions du Cerisier).

Elle a également servi de base aux réflexions menées lors des Etats généraux du Travail organisés en 2017 et 2018 et a permis de rencontrer des travailleurs et travailleuses de plus de 70 secteurs d’activités.

Toutes ces réflexions, ces rencontres, ces témoignages et ces échanges sont autant de reflets des conditions de travail aujourd’hui. Quel que soit le secteur, il y a aujourd’hui une véritable souffrance au travail. L’usure physique et psychologique, la pénibilité et la précarisation sont une réalité. Le stress, l’épuisement, les cadences et horaires infernaux, les corps abîmés… se retrouvent, avec des intensités, variables dans tous les secteurs d’activité. Le mal-être au travail existe. Et c’est ce que nous dénonçons dans cette campagne en rendant la parole aux travailleuses et travailleurs. Car transformer le travail dans des perspectives de respect des salarié.e.s, c’est transformer le monde et la société.

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