L’éthique en question
En 2020, le CAL/Luxembourg a lancé une série de conférences en Facebook Live intitulée « L’éthique en question ».
Si le concept s’est d’abord attaché à aborder des questions éthiques liées aux soins de santé et à la crise sanitaire, il a ensuite évolué pour s’attacher à questionner des faits de société au regard des valeurs du mouvement laïque. Il vise aussi à faire connaître davantage le travail de terrain du CAL/Luxembourg et de ses services en les articulant avec les prises de position du CAL.
Mardi 13/12/22 – CADAL, le premier centre d’accueil pour demandeur·euse·s d’asile LGBTI+ de Belgique
Lundi 3/10/22 – Droit à l’avortement en Belgique et ailleurs. Etat des lieux.
Mardi 7/06/22 – La restitution des œuvres d’art acquises dans les contextes coloniaux
Mardi 7/12/21 – Adopter une approche de genre en santé
« L’ostéoporose, c’est une histoire de femme », « un homme, ça ne déprime pas »,… Aujourd’hui encore, les stéréotypes liés au genre peuvent influencer le regard des professionnel·le·s de la santé vis-à-vis de leurs patient·e·s. Si les représentations sociales liées au genre peuvent influencer les professionnel·le·s de la santé, les codes sociaux de féminité (fragilité, sensibilité, expression verbale) et de masculinité (résistance au mal, virilité, prise de risque) ont aussi un impact sur les patient·e·s dans l’expression de leur symptôme, leur rapport au corps et le recours aux soins. Comment les stéréotypes de genre influencent-ils les professionnels de la santé dans l’interprétation des symptômes et dans la prise en charge des patients ? Comment déconstruire ces stéréotypes ? Comment agir sur ces inégalités ? Pauline Gillard, chargée d’études à la Fédération des maisons médicales a répondu à ces questions.
Mercredi 29/09/21 – « Les vieux sont un poids », « les jeunes sont inconscients et égoïstes » : âgisme, jeunisme, un nouveau combat ?
Les discriminations liées à l’âge, que nous appelons l’âgisme, sont de plus en plus répandues dans notre société. Souvent anodines, apparaissant comme évidentes, elles se sont exprimées avec encore plus de vigueur pendant la crise du covid-19. Aujourd’hui, il est important de comprendre et de s’interroger sur l’âgisme et ses conséquences afin d’en réduire les effets sur les individus. Comment définir l’âgisme ? Quel est son impact sur la santé, le bien-être et les droits des individus ? La crise du covid-19 a-t-elle exacerbé les discriminations et les préjugés que ce soit à l’encontre des plus âgés mais aussi des plus jeunes ? Comment comprendre et déconstruire les stéréotypes liés à l’âge et les discriminations qui en découlent ? Stéphane Adam, psychologue, chargé de cours et responsable de l’Unité de Psychologie de la Sénescence (UPsySen, université de Liège) a répondu à ces questions.
Mardi 22/06/21 – Support don’t punish : pour des politiques « drogues » fondées sur la santé et les droits humains
Support. Don’t punish ! est une action de plaidoyer appelant à des politiques vis-à-vis des drogues fondées sur la santé publique et les droits humains. Elle plaide pour la dépénalisation des usager·ères de drogues et pour la suppression des lois entravant l’accès aux interventions de réduction des risques. En Belgique, l’action est organisée et coordonnée par Modus Vivendi ASBL qui peut compter sur de nombreuses associations et acteurs de terrain dont le Centre d’Action Laïque ou encore le service Drugs’care du CAL/Luxembourg ASBL. Quelle est l’histoire de la campagne Support. Don’t punish ! ? Comment s’organise-t-elle en Belgique ? Pourquoi le Centre d’Action Laïque participe-t-il activement à cette campagne ? Comment les associations de terrain, comme Drugs’care, mènent-elles à bien leur action de réduction des risques en faveur des usager·ères de drogues ? Jean-Philippe Hogge, responsable de projets et formateur à Modus Vivendi ASBL, Anne Cugnon, documentaliste, membre du groupe de travail « Drogues » au Centre d’Action Laïque et Boris Hermand, coordinateur du service Drugs’care ont répondu à ces questions.
Mardi 01/06/21 – Des funérailles non confessionnelles pour toutes et tous
Aujourd’hui encore, des personnes non-croyantes recourent à l’Église pour assurer un minimum de décorum à des funérailles. Or, le mouvement laïque peut accompagner les familles qui font face à un deuil, dans le respect des dernières volontés du défunt, en organisant des cérémonies de funérailles laïques ou non-confessionnelles personnalisées et où l’assistance morale prend tout son sens. Quelle est l’origine des cérémonies de funérailles laïques ? Comment se construit une cérémonie de funérailles laïques ou non-confessionnelle face à son caractère inopiné et des délais très courts ? Comment le CAL/Luxembourg s’est-il adapté pendant la crise sanitaire ? Micheline Satinet, Présidente du SLP/Luxembourg et Vice-Présidente du CAL/Luxembourg ASBL, Jean-Claude Humbert, conseiller moral laïque volontaire et Isabelle Renson, coordinatrice de projets au CAL/Luxembourg ASBL ont répondu à ces questions.
Jeudi 18/03/21 – Visibilité trans* : droits, inclusion et militantisme des personnes transgenres
Le 31 mars, c’est la journée mondiale de la visibilité transgenre. Si des avancées positives ont été faites ces 10 dernières années au niveau de la législation, la situation juridique et sociale des personnes transgenres est loin d’être idéale, notamment en matière de soins de santé et d’assurance. De plus, les discriminations et les inégalités auxquelles sont confrontées les personnes transgenres dans différents domaines représentent encore aujourd’hui un combat titanesque. Sur le terrain, des nombreuses associations dont la Maison Arc-en-Ciel de la province de Luxembourg accompagnent les personnes trans* et luttent pour faire avancer leur situation en Belgique. Céline Billion, animatrice responsable de la Maison Arc-en-Ciel et Lola Nicolas, responsable du groupe trans* de la Maison Arc-en-Ciel et Présidente de Rain’Gaum ont présenté l’accompagnement et la situation actuelle des personnes trans* en Belgique.
Mercredi 17/02/21 – 100 ans de prohibition des drogues : Les conséquences humaines et sociales d’un choix politique
En Belgique, la loi qui régit les comportements liés à l’usage de drogues date de 1921 et fête donc son centième anniversaire en 2021. A cette occasion, Boris HERMAND, animateur responsable du service Drugs’care du CAL/Luxembourg et Sarah FAUTRÉ, coordinatrice à la Liaison antiprohibitionniste sont revenus sur l’origine de cette loi, ont dressé le bilan de ces 100 ans de prohibition et ouvert les perspectives pour l’avenir. La conférence fut aussi l’occasion d’expliquer pourquoi le CAL s’est accaparé de la thématique des assuétudes et de présenter le travail de terrain réalisé par l’équipe de Drugs’care avec les usagers.
Lundi 25/01/21 – Enfermés et confinés : ce que la crise du covid-19 révèle de notre système carcéral
Isabelle RENSON, chargée de projets au CAL/Luxembourg, Jean-Claude HUMBERT, conseiller moral pour la Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus et Mélanie BERTRAND, chargée de missions à la Concertation des Associations Actives en Prison ont abordé la manière dont les détenus ont vécu le « double confinement » et comment les intervenants sociaux ont su adapter leur travail pendant la crise sanitaire. Les intervenants se sont penchés sur les constats et les leçons à tirer de cet épisode, pour avancer vers un système carcéral porteur de sens.
Mardi 15/12/20 – Droits humains et covid-19 : focus sur les maisons de repos
Philippe HENSMANS, Directeur de la section belge francophone d’Amnesty International, a abordé le rapport d’Amnesty intitulé « Les maisons de repos dans l’angle mort. Les droits humains des personnes âgées pendant la pandémie de Covid-19 en Belgique ».
Vendredi 26/06/20 – Maisons de repos : le désarroi des soignants, des résidents et des familles
Raymond GUEIBE, psychiatre à la retraite et éthicien, a quant à lui évoqué le désarroi et les difficultés vécues par les soignants, les résidents en maison de repos et les familles. Il a également abordé l’après-crise sanitaire dans les maisons de repos et de soins.
Jeudi 18/06/20 – Comment nous aider à penser les dilemmes éthiques ?
César Meuris, philosophe travaillant pour RESSORT (HERS), a initié le cycle de rencontres en abordant la question des dilemmes éthiques, plus particulièrement ceux qui se posent, en période de confinement et de crise sanitaire, en matière de santé et de liberté.